L'endormissement d'un BABI (bébé à besoin intense) est un travail de longue haleine, mais en même temps pas nécessairement juste pour un babi, pour tous les enfants insécures, anxieux ou même angoissés de nature. Confinement obligatoire pour nous est arrivé, alors j'en ai profiter pour commencer à mettre en place l'endormissement automne de mon bébé qui a été étalé sur 4 semaines et qui continuent encore aujourd'hui parce que pour ceux qui ne connaissent pas les BABI, c'est que leur particularité est de ne pas aimer la routine ce qui veut que si la méthode d'aujourd'hui est merveilleuse, elle ne fonctionnera pas nécessairement le lendemain ou dans deux semaines.
- Pour commencer, il faut prendre le temps de s'arrêter et de penser à ce que ton bébé à réellement besoin. Si bébé est insécure et toujours pendu dans les culottes, c'est qui l'est probablement anxieux donc il faut travailler sur cette aspect. Commencer par le mettre en confiance graduellement, mais toujours répondre à son besoin de réconfort.
- La première semaine, je couchais bébé dans son lit et je me couchais à côté de lui (il dort dans un lit queen car ma femme fait le cododo la nuit en allaitant) avec une main sur le ventre pour qu'il sente ma présence et mon réconfort. Je lui chantais des ''chut'' et lui disant que '' Papa est là, il n'y a pas de danger''
- La deuxième semaine, j'ai commencé à étirer le lien avec bébé, c'est à dire de le réconforter à une certaine distance. Je me suis donc assis au bout de lit et j'ai continuer les ''chut'' et les '' Papa est là, il n'y a pas de danger''
- La troisième semaine, j'étais dans l'embrasure de la porte en continuant les ''chut'' et les '' Papa est là, il n'y a pas de danger''
- La quatrième semaine, je le déposais dans son lit sans rien dire, lui souhaitant juste bonne nuit et je me retirais derrière la porte et j'attendais. Si jamais, il pleurait je lui disais ''C'est dodo, papa est là il n'y a pas de danger'' sans jamais me montrer à moins que l'intervention était nécessaire.
Il faut surtout faire attention à nos émotions, car nos enfants sont des éponges. Ils les ressentent et agiront en conséquences.
En résumé, il suffit d'être doux et ferme, constant et compréhensif. Il est inutile de laisser pleurer votre bébé sur une longue période de temps pour rien, plus il grandit plus il aura conscience du temps.
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